Numérisation et partage des savoirs
19 mai 2007
4DigitalBooks ouvre ses portes aux étudiants ID
Un groupe d’étudiants de 3ème année de la filière ID de la Haute Ecole de Gestion de Genève eut la chance, la semaine dernière, de s’initier à une technologie rarement accessible. Mr Ivo Iossiger, président de la société 4DigitalBooks, accueillit les étudiants dans ses ateliers pour une formation d’une journée.
Encadrés par des professionnels de la boîte, les futurs spécialistes en Information documentaire ont pu s’initier aux différentes filières de numérisation, depuis l’acquisition jusqu’à la délicate mais essentielle Reconnaissance Optique de Caractères. Pour la première étape ils ont pu manipuler l’outil vedette de l’entreprise, la machine capable de numériser des livres entiers (même complexes) à la volée, grâce à une technique maison d’aspiration des pages.
Transparence dans les activités, intransigeance quant à la qualité. A l’heure où une certaine Bibliothèque Universitaire Romande vient de signer un “avantageux” pacte avec Google, une question me vient souvent : quelqu’un sait comment ce dernier numérise de si enormes quantités de documents, quelles sont les conditions de travail de ceux qui effectuent les tâches? Voici une question à se poser et pourquoi pas , à poser à Google himself. Ses porte-paroles se feront certainement (j’aimerais le croire) un plaisir de vous répondre. Car le partage et la mise à disposition des savoirs ne doivent pas s’arrêter au contenu, mais s’étendre à tout ce qui entoure et permet cette mise à disposition. Et l’ignorant devient aussi complice.
Articles : Bibliothéconomie, Normes, Standards, TIC, Ethique, liberté
1 Commentaire Votre commentaire
1. perp | 30 novembre 2009 heure 13:32
Les techniques nouvelles sont pour l’homme autant de défis moraux : va-t-il les mettre au service de la collectivité ou non ?
Laissez un commentaire
Vous devez vous connecter ici pour ajouter un commentaire.
Rétrolien | Subscrivez aux commentaires via le fil RSS