Horrible polysémie
25 novembre 2007
Les Grands Lacs ou la documentation qui fait mal
J’avais pensé clore mon petit blog par l’article précédent. Il se trouve que taper sur un clavier peut-être une des manières les plus soft d’évacuer son indignation, sinon sa rage, et la transformer en quelque chose d’anodin.
Trop de “je” dans ce post : je te demande de m’excuser ô hypothétique lecteur! Il se trouve aussi que j’enseigne les rudiments de la documentation (et autres bricoles techniques) à trois stagiaires autochtones d’Afrique (une Kel Tâmashâk - Toaureg selon la dénomination coloniale et deux Batwa - Pygméees selon le même principe). Il se trouve que dans la région des Grands Lacs se sont produits récémment des événements d’une certaine gravité dont je ne parlerai pas ici mais qui touchent notamment un des stagiaires Batwa. D’autres canaux seront plus appropriés pour agir.
Cette situation m’a permis d’apprendre le sens terrible d’un mot sous lequel , avec une toute autre signification, nous sommes beaucoup à travailler. Il se trouve qu’au Rwanda la police des renseignements (et accessoirement d’exécution de basses oeuvres dont, paraît-il, les interrogatoires “musclés”) est nommée la “Documentation”. Cela signifique que ce sont les “documentalistes” qui posent les questions : on a tout intérêt à répondre vite et bien et surtout il est conseillé de ne pas arriver à une telle rencontre.
Maintenant vous le savez, si jamais vous visitez cette au demeurant charmante région et que vous êtes invité au “Centre de documentation”, assurez-vous qu’il s’agit de celui en rapport avec l’information documentaire. Autrement il se pourrait que vous ayez du mal à en sortir.
Articles : Divers
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