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Salon du livre : le triomphe de l’esprit

1 mai 2006

esprit sonnant et trébuchant. BenideEntendu devant le stand de la Télévision Suisse Romande : “Chaque fois que j’entends le mot culture, je sors mon portemonnaie”. Ce “mot d’esprit” m’a mené à me reposer la question, tant de fois ruminée: pourquoi va-t-on au salon du livre? La réponse est protéiforme, comme ceux qui y vont. On trouve à Palexpo un côté mondain (le mot “salon” n’est pas gratuit), un côté bazar, un côté parc d’attractions et un côté rempart contre le vide.

Dans le salon les enfants jouent (et parfois regardent, écoutent, lisent). Les réfractaires aux librairies mais lecteurs malgré tout font des emplettes (ou devrons nous dire : font le plein?). Les curieux vont voir ces éditeurs suisses qui s’exposent - dans tous les sens du terme: il y a les outsiders, comme Xénia, les reconnus mais toujours sur le fil du rasoir comme Campiche, ceux aux épaules (financières) plus solides comme Zoé.

Il y a aussi les amateurs éclairés des conférences et du plaisir subtil de manger une saucisse à la moutarde avant de feuilleter -avec ces mêmes mains - les enluminures des éditions Moleiro (ceux-là n’ont pas peur de l’enfer). On y trouve de tout, au salon du livre.

On traverse des stands où les gens se bousculent, on entends des bribes de légendes africaines et des cris d’angoisse : “comment faire pour survivre dans ce marché impitoyable du livre”. A la fin on sort avec des livres (même si pas moins chers et même si on aime les librairies). On a croisé des gens, on a été harcélés par des marchands du temple, on a fait une ou deux découvertes. On sort respirer à nouveau un air sans poussière de culture…et on se dit qu’on devrait peut-être y revenir.

Articles : Société, culture,

2 Commentaires Votre commentaire

  • 1. carolez  |  17 mai 2006 heure 14:04

    Moi, je me rends chaque année au salon du livre essentiellement pour ramener des stylos gratuits et des jolis signets, et signer quelques pétitions chez Amnesty. C’est navrant mais c’est un peu près tout.

  • 2. BOUTTI  |  8 septembre 2006 heure 19:14

    La culture de l’esprit passe par immanquablement par la lecture.
    Le livre sous toutes ses formes doit être un vecteur et un vademecum irremplacable.
    Le salon du livre doit être disponible vu et revu à l’echelle planetaire (NTIC) pour tous les lecteurs à l’echelle du globe faute de temps et d’argent ne peuvent pas y acceder.
    C’est mon cas personnel.
    A bon entendeur salut.
    Pr Rachid BOUTTI
    http://www.controledegestion.org

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